Présentation de l’invité :
Prénom : Jean
Nom : Scheftsik de Szolnok
Année de naissance : 1963
Profession et description de poste et/ou activité : Vice-Président du groupe pharmaceutique allemand Boehringer Ingelheim, en charge de l’Europe
Ville de résidence : Paris, Bordeaux
Année obtention du bac ou de sortie de Tivoli : 1981
Questionnaire :
Combien d’années avez-vous passé à Tivoli ?
De la 11ème à la Terminale, c’est-à-dire 12 ans
Quels souvenirs conservez-vous de vos années passées à Tivoli :
- Votre pire souvenir ?
Mon bref passage au pensionnat, avant qu’on vienne m’en libérer me voyant trop triste - Votre meilleur souvenir ? 2 Voyages
- Le premier avec Mr Dubourg en seconde, à l’abbaye de Saint-Martin du Canigou, au milieu du même massif des Pyrénées orientales. On répétait « L’annonce faite à Marie » pour le théâtre des sœurs, tout en écoutant Pink Floyd, « dark side of the moon »
- Le second avec le Père Salembier et autres profs (Mr Couteau, Mr Monnier), classe de terminale A4 à Saint-Lary, beaucoup plus ludique..
Votre plus grand regret ?
Ne pas avoir fait mieux. On me le reprochait souvent.
Quel prof vous a le plus marqué ? Pourquoi ?
Paul Defaye, bien sûr. Directeur du collège à mon entrée en 6ème, professeur principal, de français et latin en 3ème, Paul nous impressionnait par sa culture, ses voyages en Asie, les objets qui inondaient son bureau en constant désordre, ses photos dans la cour de récré, ses coups de gueule, sa vie monacale. Il fallait une belle ouverture d’esprit pour introduire le Moyen-âge à travers « Stars Wars ». On sentait sa présence, si je puis dire...
Quel camarade de classe aimeriez-vous revoir ? Pourquoi (anecdote) ?
Sans aucun doute la 3ème 1 toute entière, celle de l’année 77-78 je crois. Une classe de latin-grec trillée sur le volet. Prof principal Paul Defaye, prof d’allemand Mr Dimier, un grand cru. Mais il y a aussi d’autres anciens comme Hervé Denise, Vincent Schocron, Philippe Dessertine, Cyril Viguier..
Pour vous, quel rôle Tivoli a-t-il joué dans votre vie ?
Elevé par des femmes, j’y rencontrai des hommes. Mes premiers amis en 11ème ou presque (Olivier Roquain, Laurent Wiart, Henri d’Armagnac) le sont restés pour la vie ; notre intimité est intuitive, comme des chiots de la même nichée. Puis l’élévation naturelle vers laquelle on nous faisait tendre ; j’ai reçu à Tivoli la plupart des sacrements de ma vie: confession, 1ère communion, confirmation, profession de foi
Aujourd’hui, accompagneriez-vous de jeunes tivoliens si l’occasion se présentait ? De quelle manière ?
Bien entendu. A l’heure actuelle, mon effort se porte sur l’entreprenariat social et le micro-crédit, pour aider des pères ou des mères de famille à créer leur auto-entreprise. Nous avons créé pour cela l’association « Un Temps Parrain », qui accompagne les candidats et fait des prêts sans intérêt jusqu’à 7.000 euros. Cela crée un bon effet de levier auprès des banques.
Pour conclure, votre devise préférée ?
« Je suis le chemin, la Vérité, la vie » ou « O Timothée, garde le dépôt »